Matériaux & Procédés
Les performances des boîtes de vitesses sont directement liées aux matériaux utilisés, à la connaissance et à la maîtrise des traitements thermochimiques. L’étude menée par Renault a permis de confirmer l’influence du profil de refroidissement type huile de trempe chaude (trempe azote étagée) sur l’augmentation des caractéristiques de tenue en fatigue et au choc. Ceci confirme les résultats précédents des recherches conduites depuis 2004. Ce travail commun à ECM et Renault a également permis de mettre en évidence l’intérêt de la carbonitruration basse pression vis-à-vis de la tenue. L’objectif de repositionner en fatigue et au choc le traitement basse pression + trempe azote au niveau de la carbonitruration + trempe huile chaude est atteint. La carbonitruration basse pression + trempe azote étagée donne des résultats en fatigue et au choc similaires à une carbonitruration + trempe huile chaude.
Une nouvelle famille de nuances bainitiques bas carbone microalliées au niobium a été développée par Arcelor Mittal. Ces aciers peuvent offrir une solution bien adaptée à la fabrication par forge et frappe à froid sans traitement thermique final ou par forge à chaud à trempe directe, de pièces à hautes caractéristiques mécaniques.
Une série de rappels concernant les aciers a introduit cette nouvelle rubrique consacrée à la métallurgie des traitements thermiques des aciers. Les aspects métallurgiques de l’austénitisation seront développés dans ce chapitre.
Un équipement de métrologie sans contact utilisant des cameras CCD a été développé pour suivre les déformations d’une pièce pendant toute la durée d’une trempe. La précision de la mesure est inférieure à 10 microns pour une pièce cylindrique de diamètre extérieur 40 mm et de hauteur 70 mm. L’échantillon est un cylindre creux à paroi d’épaisseurs variables permettant d’amplifier les changements de forme durant la trempe. Ainsi, la mesure des déformations peut être obtenue avec une grande précision. La mesure des déformations en fonction du temps pendant une trempe est un outil puissant pour obtenir une meilleure connaissance ainsi qu’une meilleure compréhension des déformations finales d’une pièce. Ces informations peuvent être utiles pour optimiser les modèles utilisés en simulation par éléments finis et valider les données nécessaires indispensables à ces calculs.
Un nouveau revêtement DLC adapté aux grandes séries pour le secteur automobile a été développé par la société Bekaert, le DylynPlus. Il présente un coefficient de frottement très bas en conditions sèches comme en conditions lubrifiées. Comparé aux substrats non revêtus ou à d’autres revêtements tels que le TiN ou le CrN, voire même à d’autres revêtements DLC du marché, le DylynPlus révèle le plus bas coefficient de frottement disponible.
Quelles influences la réglementation sur les déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) a-t-elle en entreprise ?
Obtenir les propriétés mécaniques souhaitées par une trempe huile exige une huile de qualité, mais pas seulement. L’entretien du bain est également indispensable. Une solution chimique existe. L’injection de produits chimiques va permettre de transformer les liquides en solides pour permettre une filtration mécanique efficace.
Le procédé de cracking est très largement employé aujourd’hui pour les bielles en acier forgé car il réduit sensiblement les coûts d’usinage et par conséquent le coût final de la bielle. Il permet la séparation du corps et du chapeau de la bielle, par rupture mécanique de la pièce, à un endroit précisément programmé ainsi que leur repositionnement. Explications.
La réglementation incite les ateliers de traitement de surface à travailler en zéro rejet liquide. Mais cela est d’autant plus difficile que l’atelier possède des chaînes de traitement et que les procédés sont importants. Plusieurs techniques de traitements des eaux de rinçage existent.
La protection des structures aéronautiques tant métalliques que composites fait appel à des produits et process visés par des réglementations draconiennes en matière de respect de l’environnement (solvants, métaux lourds, chrome hexavalent, cadmium, cyanures, acides fluorhydrique, etc.). Celles-ci constituent la partie émergée d’un ensemble de menaces réelles et diffuses qui mettent en danger l’ensemble des processus de fabrication des avions et de leurs équipements. Ainsi, depuis de nombreuses années, les acteurs de l’activité protection des structures se sont lancés, isolément ou au sein de regroupements, dans une course contre le temps.