Matériaux & Procédés
Les principaux traitements thermochimiques permettent de faire diffuser du carbone et/ou de l’azote à la surface des aciers traités et de créer un gradient de composition dans l’alliage. La qualité de l’enrichissement dépend notamment de la composition des milieux carburants et/ou nitrurants qu’il va falloir contrôler et le plus souvent réguler.
La famille des fours de traitement thermique est large. Au sein des fours à charge et les fours continus, plusieurs catégories existent qu’il est possible de distinguer selon leur milieu de chauffage ou leur concept général.
Une journée organisée, le 24 octobre dernier, par la section Sud-Est de l’A3TS fut consacrée aux revêtements DLC autour de sept conférences, dont voici les résumés.
La troisième conférence internationale sur le traitement des alliages légers s’est tenue les 3 et 4 décembre 2013, au Musée de l’Air et de l’Espace au Bourget. Organisée par l’A3TS, en partenariat avec le Gifas et le pôle Astech, cette édition a permis de faire le point sur le remplacement du chrome hexavalent.
Nettoyer les pièces avant traitement thermique est une étape indispensable pour garantir que les propriétés attendues après le process soient obtenues. Dégraissage acide, au solvant ou pré-oxydation… rappels et cas concret.
De la catégorie des aciers de traitement thermique sans carbone durcis par précipitation de composés intermétalliques, l’acier maraging est un matériau qui allie résistance mécanique et ductilité.
Équiper les véhicules de boîtes de vitesses plus compactes est un objectif commandé par la réglementation. Procédé de renforcement, le grenaillage de précontrainte a une influence, au même titre que les traitements thermiques. Reste à le maîtriser.
La norme UNI EN 1563, relative à la fonte sphéroïdale, exige que les fontes résilientes à basse température le soient sur des échantillons fondus avec la coulée et intégrés à celle-ci. Les traitements thermiques ont un rôle sur leurs propriétés mécaniques. Quelle est leur influence ?
Les aciers inoxydables à durcissement structural - ou durcissement par précipitation (PHSS : Precipitation Hardening Stainless Steels) - sont très utilisés dans de nombreux secteurs industriels, en raison de leur bonne résistance à la corrosion, de leurs propriétés mécaniques élevées, et de leur résistance à l’usure. Toutefois, cette résistance à l’usure doit impérativement être augmentée pour des applications tribologiques plus sévères. Des traitements superficiels à basse température ont été réalisés sur deux nuances d’acier inoxydables pour améliorer leur dureté, leur résistance à l’usure et à la corrosion, et vérifier la possibilité de former une « phase S »**.
Le potentiel nitrurant est basé sur l’exploitation du diagramme de Lehrer. Ses phases sont la résultante des proportions entre celles-ci : ammoniac, hydrogène et fer pur. Dans les cycles industriels de nitruration, avec l’influence des matériaux traités et des pièces, les résultats peuvent être différents de ceux prévus par le diagramme. Comment mesurer les paramètres ? Quels seront leurs effets sur les mesures du potentiel nitrurant ?