Les publications 2020 de la revue Traitements et Matériaux

  • N°466-467 - Novembre/décembre 2020

    Les surfaces multifonctionnelles et adaptatives : une clé pour la transition environnementale !

    La surface délimite l’interface d’un matériau de son environnement et son comportement définit l’intégrité et la durabilité du matériau. Depuis toujours, les traitements de surface et revêtements sont utilisés exclusivement pour des raisons esthétiques ou de protection contre les agressions environnementales et augmenter la durée de vie des pièces. Cela ne suffit plus et l’on attend aujourd’hui d’une surface qu’elle soit multifonctionnelle. Elle doit protéger simultanément d’au moins deux agressions ; par exemple l’érosion et le givre, la corrosion combinée à des propriétés auto-réparatrices ou l’isolation électrique tout en diffusant la chaleur… Depuis quarante ans environ, les matériaux connaissent une évolution, progressive, étonnante et considérable ! Les progrès accomplis dans le contrôle de la matière, jusqu’au nanomètre, sont considérables et permettent d’étendre les propriétés des matériaux au-delà des limites connues car les phénomènes chimiques et physiques d’interfaces deviennent alors prépondérants. Ces avancées se traduisent également dans le langage. De surface fonctionnelle, nous sommes passés à multifonctionelle, jusqu’au matériau adaptatif apparu depuis à peine dix ans. Ces deux derniers aussi appelés « smart materials », sont souvent confondus, alors que les propriétés d’un matériau adaptatif sont modifiées sous l’action d’un stimulus extérieur. Les surfaces adaptatives permettent déjà de détecter des dommages internes au substrat (impact, surchauffe, corrosion…) pour le contrôle santé des matériaux, ou d’adapter la consommation d’énergie d’un bâtiment par la régulation de température, via des surfaces électrochromes ou photovoltaïques. Les combinaisons possibles sont infinies et la montée en maturité de ces nouvelles surfaces permettra par exemple de produire, récupérer ou stocker l’énergie mais aussi d’améliorer le suivi en service des matériaux, d’optimiser la conception des produits, ou de prédire le potentiel de vie d’une pièce afin d’en réduire l’empreinte environnementale. Le contexte de la crise actuelle est très complexe et incertain pour toute la chaîne de valeur. Cependant, son ampleur sans précédent, précisément à la croisée des chemins qui l’accompagnent, est particulièrement propice au changement de paradigmes. Les innovations, encore irréalistes il y a quelques mois, deviennent les matériaux différenciants des produits de demain. Ce moment est l’opportunité de se focaliser sur la maturation de ces nouvelles générations de surfaces, clés technologiques pour accélérer la transition environnementale !

    Sophie Senani, chercheuse – experte en revêtements & surfaces, Safran Tech

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  • N°465 - Septembre/octobre 2020

    Des défis à relever

    2020 est une année qui n’a épargné aucun d’entre nous. À l’heure où les feuilles jaunissent, il n’est pas encore temps de tirer le bilan de cette année mais une chose est certaine, nous avons tous beaucoup appris de la situation et elle a mis en évidence de nombreux défis à relever. À titre personnel, la présidence de l’A3TS, à laquelle j’ai l’honneur d’avoir été désignée en septembre dernier est clairement LE défi de l’année. Toutefois, ce n’est pas de moi que je voulais vous parler aujourd’hui mais bien du secteur des traitements des matériaux en général, et de l’A3TS en particulier. En effet, depuis mars, notre façon de travailler et d’interagir a été remise en question : télétravail, masques, téléconférences plutôt que visites de clients et fournisseurs, chômage à temps partiel… sont maintenant notre quotidien à tous. Tout cela nous pousse évidemment à la remise en question.
    En remettant en question ses pratiques, l’A3TS a relevé le défi de la réinvention dans la continuité. Comment ? Tout d’abord en développant un catalogue de formations à distance, accessible depuis le mois de mai, qui a permis à plus de 70 personnes de parfaire leurs connaissances des traitements des matériaux. À partir de 2021, la plupart de nos formations seront proposées en présentiel et en ligne, permettant ainsi aux industriels de choisir la formule qui convient le mieux aux besoins et disponibilités de leur personnel. Mais l’A3TS, ce sont également des événements : congrès, salons, journées techniques… Malgré l’annulation du congrès annuel, nous revenons donc cet automne avec deux événements majeurs dans des formules inédites. Tout d’abord, les deuxièmes Journées Tribologie et Traitement de Surface (J2TS) se tiendront à Saint-Étienne ces 12 et 13 octobre avec une participation possible à distance. Ensuite, juste après cet événement, nous aurons le plaisir d’organiser, en visioconférence, l’European Conference on Heat Treatments (ECHT 2020), en collaboration avec nos amis de l’association Belgo-Néerlandaise de traitement thermique VWT. Comme vous le voyez, malgré la crise et le changement de direction, l’A3TS garde le cap et continue à fournir à ses membres des événements et un réseau de qualité. Dans le contexte actuel, où les mutations technologiques des filières du transport, de l’énergie, de la santé… ne cessent de s’accélérer, les missions de l’A3TS – diffusion de l’information technologique et le réseautage entre acteurs académiques et industriels - sont plus essentielles que jamais. J’espère rencontrer bon nombre d’entre vous lors de nos prochains événements et vous fixe d’ores et déjà rendez-vous en juin, à Marseille pour notre congrès annuel.

    Véronique Vitry, présidente de l’A3TS

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  • N°464 - Juin 2020

    Le média salon est irremplaçable

    À l’instar du salon de l’agriculture qui fédère l’ensemble des acteurs des filières du monde agricole, Global Industrie est devenu en une seule édition un incontournable de l’industrie. Si en 2018, la profession voyait naître le premier événement français regroupant l’ensemble de l’écosystème industriel hexagonal et européen qu’elle appelait de tous ses vœux depuis des années, c’est que toutes les conditions étaient réunies : l’indispensable appui des pouvoirs publics qui lui a longtemps fait défaut, et une conjoncture économique propice, porteuse de business. La crise sanitaire et économique sans précédent que nous traversons a changé la donne.
    Suite à la directive gouvernementale, et dans un souci de sécurité sanitaire, il nous a été impossible de maintenir notre édition 2020. Or, un événement tel que Global Industrie est la preuve vivante que le média salon est irremplaçable. En un seul lieu, le professionnel trouve une offre exhaustive de produits, solutions et services, représentative de tout l’écosystème industriel depuis les fabricants de machines jusqu’aux sous-traitants, en passant par les démonstrateurs (start-up, équipementiers, sous-traitants, donneurs d’ordres et grands groupes), et toute la chaîne de valeur (R&D, conception, production, services, formation). Le monde des affaires a besoin de se rassembler pour partager, construire, concrétiser. Aucun outil digital n’égalera le plaisir qu’il y a à signer un contrat, une commande ; à échanger avec un prospect ; tester du matériel, comparer des solutions, s’exercer sur des démonstrateurs, observer des centaines de machines en fonctionnement, découvrir des animations uniques telles que L’Usine Connectée qui tire l’industrie vers le haut, séduit des milliers de visiteurs et participe à diffuser une plus belle image de l’industrie auprès des jeunes qui ont été près de 8 000 à venir sur place… Seul un salon offre une telle richesse d’expériences. C’est pourquoi, dès 2021, Global Industrie se réinventera sans rien renier de son ADN et de ses valeurs. Fidèle à sa vocation de rassembler les acteurs de la filière et d’œuvrer au rayonnement de toute la chaîne de valeur, il sera un acteur capital de la relance économique et industrielle française. Du 16 au 19 mars, le salon retrouvera les terres lyonnaises, fertiles s’il en est pour l’industrie, comme on l’a encore constaté en 2019 où la première édition lyonnaise a dépassé les prévisions en accueillant plus de 45 850 visiteurs. D’ici là, Global Industrie ne lâchera pas tous les professionnels qui lui font confiance. Du 30 juin au 3 juillet prochains, Global Industrie Connect leur permettra d’entretenir les liens établis et d’en initier de nouveaux, dans une version virtuelle plus light.

    Sébastien Gillet, directeur du salon Global Industrie

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  • N°463 - Mars/avril 2020

    La continuité de l’information est assurée

    C’est dans un contexte particulièrement troublé que nous bouclons ce numéro de Traitements et Matériaux. À l’heure où une grande partie des Français et des salariés sont confinés à leur domicile, la rédaction souhaite témoigner de son soutien et de sa solidarité à l’ensemble de ses lecteurs. Les équipes de Pyc Média sont mobilisées pour assurer la continuité de l’information sur les sujets qui vous passionnent. Durant cette période, Traitements et Matériaux entend, plus que jamais, jouer son rôle d’animation des communautés de métier. À tout moment, sur notre site web www.traitementsetmatériaux.fr vous pourrez retrouver toute l’actualité du secteur ainsi que les dossiers parus dans les précédents numéros du magazine, sur des sujets tels que la fabrication additive, les traitements de surface, les fours et équipements ou encore le contrôle et la mesure. Vous pouvez également nous suivre sur la page Linkedin dédiée à la revue Traitements et Matériaux et nous poser vos questions ou nous proposer des sujets, en m’envoyant un message par ce biais. Comme vous le savez, une newsletter est envoyée toutes les deux semaines afin de vous proposer un récapitulatif de l’actualité du secteur. Nous mettons tout en œuvre pour poursuivre sa diffusion et vous invitons, si ce n’est pas déjà le cas, à vous y abonner gratuitement via notre site web, à la rubrique « S’inscrire aux newsletters ». La rédaction souhaite maintenir le lien avec vous et vous apporter toute l’information nécessaire aux métiers du traitement des matériaux.

    Béatrice Becherini, rédactrice en chef, Traitements et Matériaux

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