Les publications 2016 de la revue Traitements et Matériaux

  • N°443 - Décembre 2016

    Procédés et matériaux innovants : enjeux pour la compétitivité

    Dans un monde en perpétuel mutation, la palette de solutions pour répondre aux besoins des marchés ne cesse de s’élargir, autant que les besoins se diversifient : nouvelles énergies, numérisation des chaînes de fabrication, développement durable, matériaux intelligents… sont autant d’enjeux qui génèrent pour nos métiers de réels défis d’innovation. Opportunités ou menaces pour la mécanique, les traitements des matériaux et industries connexes, ces défis lui imposeront réactivité et souplesse en dépit du « poids » de ses procédés industriels et permettront de se positionner sur l’apport de solutions innovantes face à une concurrence toujours plus étendue. Depuis une quinzaine d’années, d’énormes progrès ont été réalisés dans l’industrie des traitements des matériaux avec des procédés pilotés-contrôlés, maîtrisant l’énergie et les rejets (procédés propres) avec des productivités accrues et garantissant la qualité métallurgique et mécanique des pièces traitées. Toutefois, un nouveau « virage technologique » est en cours et l’innovation des procédés reste un levier majeur de la compétitivité avec la réalité qu’est désormais « l’usine du futur 4.0 ». De ce fait, les dispositifs d’appui aux projets industriels d’innovation « procédés-produits-matériaux » sont renforcés et adaptés avec les Instituts de Recherche Technologiques, les plates-formes d’innovation, les labex, les réseaux CTI-CRT et de nouveaux financements par les investissements d’avenir (PIA), le rôle croissant de BPI France et les nouveaux appels à projet H20-20, FUI, ANR, Ademe… Certes les industriels ont de plus en plus une stratégie à l’échelon européen et international mais doivent travailler aussi avec le contexte territorial, c’est pourquoi les nouvelles régions, désormais opérationnelles dans l’appui au développement économique, vont pouvoir accélérer l’innovation des procédés. à l’échelle de la région du Grand Est par exemple, là ou le poids de l’industrie du traitement des matériaux est important (secteurs de l’automobile, l’aéronautique, l’énergie, le médical, l’emballage), des résultats concrets voient le jour :
    • procédés de traitement thermique et de surface pilotés par l’IRT M2P et la récente mise en service de la plateforme Metafensch (production de poudres métalliques pour HIP, fabrication additive…
    • procédés de conception, fabrication rapide, impression 3D et post-traitement pilotés par les plateformes Platinium 3D, Cirtes/Inori, Irepa Laser, Institut de Soudure, et avec l’appui du pôle de compétitivité Matéralia ;
    • procédés de préparation, fonctionnalisation et texturation des surfaces pilotés par les CRT « TJFU, MDTS,CM2T » en lien avec le CTIF, Cetim, Institut de Soudure, avec notamment les jets fluides très hautes pressions et projection cold spray ;
    • procédés d’étude et mise au point de nanomatériaux et nanostructures pilotés par les laboratoires d’excellence sur Nancy (Institut Jean Lamour), sur Metz (Lem3) en lien avec le CEA-Tech et les écoles d’ingénieurs de l’université de Lorraine.

    Jean-Paul CHOBAUT, directeur CM2T, vice-président Irepa Laser, président de l’Association Technique de Fonderie

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  • N°442 - Octobre/novembre 2016

    La sous-traitance, pierre angulaire de l’industrie du futur

    L’industrie n’a, semble-t-il, jamais été aussi tendance. Politiques, médias généralistes et grand public redécouvrent son rôle primordial dans l’économie française et sa formidable capacité d’innovation. Laquelle place ses acteurs en première ligne de cette nouvelle révolution qu’est l’industrie du futur. Force est de reconnaître que la mobilisation est générale. Créée il y a un an, l’Alliance Industrie du Futur réunit, y compris en régions, organisations professionnelles, entreprises et partenaires académiques et technologiques pour faire de la France un leader du renouveau industriel mondial et propulser l’ensemble du tissu économique national au cœur des nouveaux systèmes. Les relais et les bonnes volontés ne manquent pas grâce à un réseau particulièrement dynamique de PME innovantes, partenaires indispensables à l’essor de leurs clients, d’autant plus aptes à s’adapter à cette révolution qu’elles n’ont cessé de se moderniser pour être à la pointe de la technologie. La sous-traitance française, ce sont ainsi plus de 30 000 entreprises, 485 000 salariés et 67 milliards d’euros de chiffre d’affaires cumulés. Un dynamisme d’autant plus méritant qu’elle a résisté, ces dernières années, à la désindustrialisation combinée à des conflits sociaux à répétition. Or elle a réussi le tour de force non seulement de conserver sur notre territoire des savoir-faire ancestraux, mais aussi de les moderniser pour devenir l’une des meilleures au monde. Un dynamisme et une modernité qui s’incarnent parfaitement dans leur salon, le Midest. Quels sont en effet les événements, y compris grand public, qui peuvent se targuer d’une telle longévité – bientôt 50 ans ! - et de rassembler chaque année près de 1 600 exposants et 40 000 professionnels du monde entier ? Une dimension primordiale pour les PME et TPE, puisqu’un salon international qui se déroule sur le sol français met à leur portée une démarche commerciale à l’export indispensable à leur développement. Ce succès, Midest le doit à sa faculté d’accompagner les professionnels dans les changements que vit l’industrie. Cette édition 2016 sera néanmoins particulière. Sa tenue dans le cadre de l’événement Convergence pour l’industrie du futur avec l’organisation de tout un programme de conférences et d’animations sur ce thème permettront aux entreprises de renforcer et développer leur activité. Elles pourront en effet découvrir les évolutions, procédés et innovations les plus récents tout en rencontrant leurs principaux partenaires d’aujourd’hui et de demain.

    Bruno Didier, président de Promofiltres et président du Midest en 2016 et 2017

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  • N°441 - Août/septembre 2016

    Les peintures : quelles solutions pour demain ?
    La peinture aura toujours besoin d’un traitement de surface préalable à son application. Que ce soit par traitement chimique ou par traitement mécanique, le traitement de surface avant peinture va permettre d’en promouvoir l’adhérence sur tous les subjectiles, métalliques ou non, et d’en améliorer les performances telles que l’anticorrosion et la durée de vie.
    À ce titre, l’A3TS s’est dotée fin 2015 d’une Commission technique Peinture. L’A3TS (Association de traitement thermique et de traitement de surface) relais clé pour tous les professionnels impliqués dans le traitement des matériaux et organisme de promotion et de diffusion des technologies, fédère depuis 1969 les compétences pour promouvoir et diffuser dans les industries concernées les connaissances mutualisées par ses membres. Elle privilégie les échanges et les collaborations entre les adhérents qui se rencontrent lors de réunions techniques, de conférences-débats et au cours de journées nationales et de congrès.
    Au sein de l’A3TS, les commissions techniques sont les « chevilles ouvrières ». La Commission technique Peinture, active depuis octobre 2015, réunit autour d’une table des formulateurs de traitements de surface et des fournisseurs de peinture, des experts, des applicateurs et des donneurs d’ordres. Avec pour objectifs la mise en commun des technologies et le développement et l’étude de problématiques entre les secteurs du traitement de surface et de la peinture. Les débats montrent à la fois une ouverture d’esprit et une volonté de travailler ensemble pour les participants.
    La première grande thématique abordée est l’inventaire des solutions de traitement de surface chimiques et mécaniques qui, transcrites dans un tableau mis à disposition des membres, permettra aux utilisateurs d’y trouver des notions de base par matériau, usage et secteur d’utilisation. Ces travaux permettront ensuite de mettre à jour l’ensemble des fiches techniques existantes et disponibles sur le site de l’A3TS. Une réflexion est aussi engagée sur le délai et les conditions à respecter après traitement de surface et avant peinture en vue de rédiger des recommandations générales ou propres à chaque traitement, sous forme de clefs, de savoir faire, de règles de l’art. Vaste problématique !
    Par ailleurs, cette commission est aussi l’occasion de présentations générales métiers soit par ses membres, soit par des industriels qui sont spécialement invités à cette occasion. La Commission prépare aussi la future journée Peintures 2016.
    Pour la deuxième fois l’A3TS organise une journée Peintures, à la Cité des Congrès de Nantes le 9 novembre 2016 sur le thème général : « Les peintures quelles solutions pour demain ? » Et cela sous plusieurs angles : réglementation, substitution, protection, amélioration, innovation des peintures et des traitements de surface.

    Patrick Martineau Consultant, ADh3 groupe Animateur de la Commission Peinture A3TS

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  • N°440 - Mai/juin 2016

    Relever les défis de demain

    Montée en cadence de la nouvelle gamme de moteurs LEAP, réduction des coûts d’exploitation pour les compagnies aériennes, recherche de solutions pour améliorer le rendement des futurs moteurs, baisse de masse des équipements embarqués, les challenges techniques ne manquent pas pour le périmètre des matériaux et procédés appliqués au domaine aéronautique ! L’équation à résoudre pour répondre à ces objectifs se complexifie de jours en jours et génère une  saine compétition entre les matériaux. C’est ainsi que le composite à matrice organique avec tissage de fibres de carbone en 3D va remplacer le titane sur les aubes fan des nouveaux moteurs. Le titane n’est pas en reste et va se substituer aux alliages nickel sur les aubes des compresseurs basse-pression (aluminure de titane), et à l’acier sur certaines pièces forgées des trains d’atterrissage (titane). D’un point de vue performance, les solutions développées  doivent répondre à de meilleures caractéristiques spécifiques  (rapport densité/caractéristiques) et garantir une bonne tenue à l’oxydation à chaud comme à froid. Pour gagner du temps et de la pertinence scientifique, le développement des solutions novatrices nécessitent d’accentuer l’effort consenti dans le déploiement des méthodes de caractérisation, dans la mise au point d’essais fonctionnellement représentatifs et dans l’utilisation des outils de simulation. Pour ces derniers, l’arrivée des méthodes de design numérique des matériaux va incontestablement modifier les approches actuelles basées avant tout sur des essais physiques. Des compétences nouvelles seront nécessaires pour utiliser pleinement la simulation numérique en veillant à conserver pour les utilisateurs de solides connaissances en matériaux et procédés. Relever tous ces défis dans un environnement national en difficulté dans certains secteurs, nécessitera d’amplifier la volonté des différents acteurs de travailler de manière décloisonnée, et en synergie interfilières industrielles. La création des IRT et du projet usine aéronautique du futur, contribuent à cette volonté mais il semble indispensable de poursuivre cette dynamique au-delà.

    Olivier Delcourt, Pôle matériaux & procédés, Safran Tech

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  • N°439 - Mars/avril 2016

    « Pour ce qui est de l’avenir, il ne s’agit pas de le prévoir, mais de le rendre possible »

    Antoine de Saint-Exupéry, auteur de cette citation, serait certainement satisfait de voir les succès rencontrés par les acteurs français de l’aéronautique. Pas un magazine ou journal économique qui ne mentionne les succès autant civils que militaires d’Airbus, de Dassault, Safran… et de toute la filière dans le sillage de ces leaders. Un avenir, qui est maintenant notre présent, qui a été rendu possible il y a plusieurs dizaines d’années grâce à l’imagination, au travail, à la volonté, au talent et à la vision d’hommes, ingénieurs, leaders politiques, capitaines d’industrie qui ont su créer, développer et conquérir le monde. L’avenir, celui de nos enfants ou petits-enfants, à nous, à notre tour, de le rendre possible, chacun à notre niveau, à notre échelle. Il n’y a évidemment pas de recette miracle, ce serait trop facile, et la bonne recette, soyons pragmatique, c’est celle qui donne des résultats. Alors, mettons de côté ce qui ne fait que polluer notre environnement, au sens propre comme au sens figuré. Au sens propre car pas d’avenir sans préservation de l’environnement et donc in fine de l’espèce humaine. Au sens figuré, je citerais en vrac : les règles, procédures et règlements en tout genre qui n’apportent rien si ce n’est du papier et d’assurer un job à « quelques-uns » autant à l’échelle de la nation que de l’Europe ; les hommes politiques à tous niveaux qui ne pensent qu’à leur élection plutôt qu’à leur commune, région ou pays ; nos chers élus censés dynamiser la vie économique mais qui pour près de 70 % d’entre eux n’ont jamais travaillé dans une entreprise privée, les mêmes ou presque qui n’ont toujours pas réalisé que nous ne vivions plus sous Bonaparte et qu’il n’est plus nécessaire de pouvoir parcourir le département en une journée de cheval et qui maintiennent tant qu’ils le peuvent le millefeuille administratif tout en feignant de réformer. La liste est encore longue mais laissons ceci de côté et concentrons-nous sur ce que nous contrôlons : nos équipes, nos clients, nos fournisseurs, nos produits. Donnons envie : envie d’apprendre et de se former, envie d’essayer et d’oser, envie de travailler en équipe, envie d’innover, envie de collaborer. Soyons entrepreneur, mot délicieux que les américains nous ont emprunté, investissons et osons. Et ne voyons que des verres à moitié plein, c’est déjà tellement bon. Alors le succès, d’une équipe, d’une entreprise, d’une nation sera au bout de la route. Et Mark Twain aurait pu conclure : « Ils ne savaient pas que c’était impossible alors ils l’ont fait ».

    Hervé Greusard, Président des Fours Industriels B.M.I.

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  • N°438 - Janvier/février 2016

    L’industrie a un bel avenir…

    Après un succès sans précédent sur Industrie Lyon 2015, le salon revient à Paris (au Parc des expositions Paris–Nord Villepinte, Hall 5) du 4 au 8 avril 2016 dans une version résolument tournée vers l’avenir et l’usine du futur. Industrie Paris est une grande place d’échange de 60 000 m² offrant une grande visibilité au savoir-faire industriel. Cette concentration de technologies et de compétences est l’occasion d’aborder les enjeux qui animent ce secteur. Avec de nombreuses nouveautés, Industrie est incontestablement le salon des technologies de production et donne à voir de nombreux équipements en fonctionnement comme un Fab Lab donnant libre accès aux outils de fabrications numériques modernes en partenariat avec Usine IO ou encore « Peinture en Live » qui présente une chaine de traitements de surface automatisée. Sans oublier un vaste programme de conférences construit autour des axes majeurs de l’évolution industrielle.
    Avec une surface commercialisée à plus de 90 % à ce jour, l’édition Paris 2016 s’annonce tout aussi positive que la conjoncture économique du secteur.
    C’est en effet, ce qui ressort de l’étude de l’Observatoire Industrie, menée pour la 5e année consécutive auprès de plus de 450 décideurs de l’industrie (dirigeants d’entreprises et directeurs de sites de production ayant une implantation en France), dont voici les principaux enseignements :
    • Le contexte en France est jugé favorable par 30 % des répondants, à son meilleur niveau depuis 2012 ;
    • 71 % des répondants évaluent leur carnet de commandes à la hausse ou stable pour 2016 (61 % en 2015) ;
    • 88 % des répondants innoveront en 2016.
    Rendez-vous du 4 au 8 avril 2016 à Paris-Nord Villepinte, Hall 5, où vous pourrez retrouver les 1 000 exposants et marques représentées parmi neuf parcours technologiques, trois villages thématiques ainsi que toutes les nouveautés.

    Sébastien Gillet, directeur du salon Industrie

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