Carbonitruration des aciers faiblement alliés : réponses à la trempe et au revenu

Les réponses mécanique et métallurgique de deux aciers faiblement alliés à l’introduction de carbone et d’azote ont été étudiées. Pour cela, des traitements de carbonitruration, de cémentation et de nitruration austénitique à pression atmosphérique ont été réalisés à une température de 1173 K en employant des atmosphères à base de CO + H2 et/ou NH3. Le logiciel Thermo-Calc [AND02] a permis d’estimer la quantité d’azote en solution solide dans l’austénite juste avant la trempe. L’azote en solution est considéré comme complétant le carbone dans l’établissement de la dureté après trempe. Les résultats montrent un bon accord avec le modèle de Norstrom [NOR76] qui prédit une relation linéaire entre la racine carrée de la fraction atomique des interstitiels et la micro-dureté Vickers mesurée. Après revenu, la nitruration austénitique seule réussit à établir en surface un niveau de dureté équivalent à celui d’un état trempé. Cela est attribué à une précipitation secondaire au-dessus d’une certaine température critique située entre 453 K et 573 K.

Les derniers articles sur ce thème

L'accès à la totalité de la page est protégé.

Je m'abonne

Identifiez-vous