N°477 - Septembre 2022

N°477 - Septembre 2022

Un retour énergique ?

Après deux ans de ralentissement pour cause sanitaire, de nombreux secteurs industriels ont vu leur activité redémarrer récemment mais ce n’est pas pour autant que le bout du tunnel est déjà visible. En effet, un acteur nouveau s’est invité dans le paysage économique de nos pays : la flambée des prix de l’énergie. Ce nouveau paramètre demande encore une fois que l’industrie des traitements thermiques et de surface se remette en question : quelles sont les marges de manœuvre en termes d’optimisation des procédés et d’économie ? Comment s’assurer de limiter au maximum les pertes ?
Le contrôle et la mesure, auxquels un dossier est consacré dans ce numéro de Traitements &Matériaux, peuvent apporter quelques éléments de réponse : par exemple, les solutions de profilage optique embarqué peuvent permettre d’améliorer l’efficacité ou de limiter les pertes des procédés. Ces méthodes ne permettront bien entendu pas de résoudre tous les problèmes actuels d’énergie, mais elles permettent d’explorer des voies moins évidentes d’économies car seules la créativité et la collaboration entre acteurs du métier permettront à tous de passer ce cap.
Il est donc plus que jamais nécessaire de garder l’œil et l’esprit ouvert aux nouvelles technologies et aux solutions «alternatives» en termes d’énergie et de diminution de l’utilisation des ressources. On peut ainsi par exemple s’intéresser à l’hydrogène en tant qu’alternative aux carburants fossiles. L’A3TS vous propose deux journées « hydrogène » les 4 et 5 octobre prochains à Paris lors desquelles cet élément sera observé sous tous ses aspects.
Créativité et esprit ouvert nécessitent des travailleurs bien formés. Encouragez donc les jeunes que nous connaissons à entrer dans les filières technologiques, et en particulier dans les filières matériaux qui, à travers la France, sont en demande de personnel qualifié. Et bien sûr, n’hésitez pas à engager vos employés dans des parcours de formation continue.
Car une chose est certaine, l’industrie peut survivre à la pénurie de gaz, mais elle ne survivrait pas à une pénurie d’idées.

Véronique Vitry, présidente de l’A3TS

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