N°402 - Mai/Juin 2010
Un grand merci à tous nos élus !
Mercredi matin, nous prenons la route pour rencontrer Jean-Marc, directeur de la société TechniProtec Metal et visiter son nouvel atelier de traitement de surface. à peine arrivés, il nous entraîne dans son atelier tout neuf, avec une fierté non dissimulée. Pour une de ses dernières aventures industrielles, notre compatriote originaire de Moselle n’est pas peu fier de nous présenter toutes ses qualifications aéronautiques, du groupe Zodiac à Thalès en passant par Airbus, et d’ajouter « nous ne sommes pas ISO ». Notre visite se termine par le nouvel atelier de peinture. Les 2 000 m2 d’atelier ouverts en 2008 disposent d’une réserve pour augmenter les capacités de traitement. L’équipe de production est majoritairement féminine, encadrée par un responsable qualité et un responsable de production. Elle est d’ores et déjà prête à accueillir les demandes de ses futurs clients européens ainsi que leurs exigences habituelles de qualité. Nous nous trouvons à deux heures d’avion de Paris et une heure de voiture, dans la zone industrielle de Sousse, entre Sfax et Tunis, région dans laquelle un grand donneur d’ordres aéronautique est attendu pour y implanter une usine d’assemblage d’environ 200 000 m2. Jean-Marc vient de démarrer avec succès ses deux lignes de traitement de surface. Après une longue expérience en France, il s’est impliqué dans ce nouveau défi avec énergie, constatant de surcroît que la majorité des traitements qu’il réalise désormais ici, avec une installation des plus modernes qui intègre une ventilation performante et le retraitement au meilleur niveau des effluents, ne sont désormais plus possible en France. La Tunisie se prépare à accueillir de nombreuses industries. Alors, à tous nos élus, dont la légitime préoccupation est leur réélection et qui pour cela doivent régulièrement trouver un thème porteur, avec aujourd’hui le thème de l’environnement, je souhaite vivement les remercier, de ne pas avoir immédiatement donné suite au projet de loi sur la taxe carbone. Cette pause permet à nos industries de respirer… un air encore suffisamment pur… en ces périodes économiques très difficiles et probablement durables pour encore quelques années.
Thierry Vannier, directeur général, Fischer instrumentation électronique