N°379 - Mai 2007

N°379 - Mai 2007

Remettre au goût du jour ses connaissances métallurgiques

Le traitement thermique des aciers est enseigné maintenant depuis  des dizaines d’années dans nos écoles avec comme base le diagramme Fer-Carbone, les courbes TRC, les différentes phases et composés définis rencontrés après recuit ou trempe. Toutes ces connaissances ont été déclinées pour les différents types d’aciers connus et industrialisés en petites et grandes séries.
Et pourtant nombre d’intervenants se posent ou posent encore les questions du profane. Pourquoi faut-il réaliser tel ou tel recuit sur barre, sur lopins, sur ébauches ? Pourquoi telle ou telle structure est-elle plus adéquate pour l’usineur qui tourne, perce, ou taille ? Quel acier doit-on utiliser, quelle trempabilité doit-on viser, quelles conditions de trempe doit-on adopter pour minimiser les déformations après traitement ? Qu’est-ce qu’un acier propre ? Quel niveau de propreté faut-il pour qu’une pièce tienne en fatigue ? Il faut bien avoir en mémoire que la productivité des pièces usinées ou forgées a nécessité une optimisation des traitements thermiques de base, avec des améliorations dans la définition des spécifications matière. Dans l’industrie automobile, nous percevons bien cette poussée technique vers des solutions métallurgiques plus pointues – merci au diesel common rail – en contradiction avec les « vieilles solutions » en grandes parties déjà délocalisées.
​​​​​​​Nous vous proposons à travers une nouvelle rubrique, sous l’en-tête « Métallurgie », de remettre au goût du jour certains aspects théoriques qui seront utiles aussi bien au praticien, qu’au développeur ou à l’acheteur, et qui permettront – nous l’espérons - d’apporter quelques éléments de réponses aux questions posées plus haut.

Claude Bingler, Responsable méthodes TTh Ascoforge Safe

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